Ensuite, bien sûr, le rassemblement, c'est une question habituelle.
Mais pour se rassembler, il faut partager un socle commun, une vision claire de notre société.
Parce qu'il faut pouvoir construire derrière un pacte de majorité, un pacte de gouvernement.
Et si on doit se rassembler pour se rassembler, mais qu'ensuite on ait des difficultés pour gouverner, cela peut porter préjudice à nos institutions et à l'idée de la République et à l'idée de la France.
Donc discuter, oui, mais ne pas transiger sur la ligne de celui ou de celle qui sera sorti vainqueur de cette primaire.
On en arrive maintenant à la dernière partie de ce débat consacré à la crise républicaine.
Alors c'est normal, les questions de sécurité sont des questions graves.
On a pris beaucoup de temps, on s'est arrêtés.
Mais il reste finalement assez peu de temps maintenant pour des questions liées à la crise républicaine et aux institutions, si c'est possible de vous limiter à ce temps que vous aviez vous-même d'ailleurs arrêté d'une minute trente quand on vous pose une question, s'il vous plaît.
Benoît Hamon, Manuel Valls dénonçait il y a deux ans, si on se souvient, dans un discours marquant, un aparté territorial, social et ethnique en France.
