Quand je me rends à Berlin en vacances avec mes 2 fils, nous avons un péché mignon, qui est aussi celui des étudiants sans le sou, des managers pressés, des mères de familles bontins et même des skinheads affamés.
Le döner kebab, bon petit snack d'environ 615 calories, que toute l'Allemagne dévore, était comme hiver, en format mini ou XL.
Le döner kebab, donc, plat d'origine turque devenu patrimoine national, bien plus que n'importe quel currywurst, rote grütze ou gâteau forain noir.
En turc, dönmek veut dire tourner, kebab ou kabab, grillade.
Döner kebab, de la viande grillée qui tourne.
Mais c'est bien plus que cela.
Allons voir Sami, le préféré de mes garçons.
Regardez-le découper de fines tranches de la broche tournante.
Jadis de l'agneau, aujourd'hui surtout du veau, du bœuf ou de la dinde, parfois mélangé avec de la viande hachée.
Mais pas trop, sinon ce n'est plus un vrai döner.