Vous connaissez la DDHC, mais connaissez-vous la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ?
1791: une constitution est adoptée, et le jour de son entrée en vigueur, Olympe de Gouges, une femme de lettres, veut interpeller la Reine en plein chaos post-Révolution française.
Elle publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qui reprend la structure de la DDHC avec ses 17 articles.
Elle y propose un nouveau contrat social plus égalitaire.
On y lit notamment : La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune .
Elle s'appuie sur les images négatives, c'est-à-dire la figure de la courtisane, de ces femmes qui agiraient dans l'ombre sur les puissants, pour renvoyer les femmes à une forme de responsabilité qui va aussi de pair avec la phrase : Femme, réveille-toi.
C'est-à-dire que c'est aussi un texte de combat.
Elle parle de sœur, de fille, de mère, et non d'épouses.
Olympe de Gouges ne se mariera d'ailleurs jamais: elle refuse d'épouser son amant pour ne pas perdre son indépendance.
Elle s'était illustrée pendant la Révolution en placardant des affiches dans les rues de Paris, des placards, qui sont un peu les ancêtres des collages féministes.
