Au début du XXᵉ siècle, la Joconde n'est pas encore la star du musée du Louvre.
Elle va le devenir après qu'un ouvrier italien, Vincenzo Peruggia la dérobe.
Cette brusque disparition donne lieu à une interminable enquête, qui s'étale sur des années.
Cette affaire va passionner le grand public, et contribuer à faire de ce tableau, le plus célèbre du monde.
À l'été 1911, une vague de chaleur s'abat sur la France.
Paris n'est pas épargnée par la canicule, mais s'apprête à connaître un autre gros coup de chaud.
Le 21 août 1911, à 6 h du matin, le vitrier italien Vincenzo Peruggia, 29 ans, quitte sa petite chambre située rue de l'Hôpital Saint-Louis, dans le 10ᵉ arrondissement.
Vêtu de sa blouse de travail, il marche dans l'aube déjà tiède, et atteint 30 minutes plus tard la rue de Rivoli, qui longe le musée du Louvre.
Nous sommes lundi, aujourd'hui, le célèbre monument est fermé au public.
Mais ses portes restent ouvertes pour les ouvriers de la maison Gobier, une entreprise de verrerie.