Le chat forestier, c'est une espèce qui est très discrète.
C'est pour ça qu'elle est largement, en fait, passée sous les radars des naturalistes qui peuvent observer plein d'autres espèces.
Pendant très longtemps, les chats sauvages étaient détruits parce que soit on considérait qu'ils avaient un impact sur le gibier par exemple, mais également qu'ils étaient aussi chassés pour leur peau.
Donc on essayait à tout prix de les détruire, en fait.
À l'heure actuelle, en France, il reste deux grandes populations.
Une population pyrénéenne et une population qui occupe le grand quart nord-est de la France.
Avant sa protection, dans les années 1970, il était vraiment en régression.
La protection a fait qu'il s'est ré-étendu dans des zones plus larges.
Si on avait poursuivi dans la même lancée, il y avait un risque qu'il disparaisse de France.
Sur la campagne 2022-2023, qui a porté sur six secteurs d'études sur la Seine-et-Marne, on a eu une quarantaine d'observations de chats forestiers.