Pourquoi les leaders anti-système ont-ils des coupes de cheveux atypiques ?
Javier Milei en Argentine, Donald Trump aux Etats-Unis, Boris Johnson au Royaume-Uni: leurs points communs ?
Bien vu.
Pour ces leaders populistes, souvent qui sont issus des milieux privilégiés, c'est aussi une façon de mettre en scène une forme d'anti-élitisme tant on sait que le populisme se construit évidemment sur l'antagonisme entre les élites et le peuple.
Ces dernières années ont vu les victoires de plusieurs leaders politiques arborant des coupes de cheveux singulières et à tendance populiste.
Hasta la vista.
C'est-à-dire qu'ils critiquent le système et ses représentants.
Les derniers venus, c'est Javier Milei, le nouveau président argentin, surnommé "el peluca", "la perruque", et Geert Wilders, le chef de l'extrême droite néerlandaise, anti-immigration, anti-Islam, qui a gagné les législatives.
Loin d'être le fruit du hasard, leur coupe de cheveux fait partie d'une stratégie politique.
C'est une manière de se démarquer, de se distinguer, d'induire une forme de transgression par rapport aux codes, si tant est que cela renvoie à des stratégies délibérées, préméditées, ce que malgré tout on peut envisager tant, aujourd'hui, les stratégies de communication sont mûries.